Le bonheur est parfois paradoxal. C’est le cas pour les entrepreneurs. 88% des indépendants se déclarent heureux professionnellement, même si 60% d’entre eux avouent vivre stressés.
Stello, sttartup de la tech assurance, a interrogé avec l’IFOP, 400 entrepreneurs français de moins de 10 salariés sur leur santé, physique et mentale.
Le résultat est sans appel : Malgré un niveau de stress élevé, une charge de travail écrasante et un équilibre vie pro/vie perso plus qu’instable ; 86 % des indépendants ne renonceront pas à leur liberté pour plus de stabilité. Quand on demande aux entrepreneurs à quel point ils sont heureux dans leur vie professionnelle, 17 % répondent « très heureux » et 71 % « plutôt heureux ». Sans surprise, le plus gros avantage d’être à son compte est la liberté : de décision, d’organisation, de rester en adéquation avec ses valeurs, de choisir avec qui on travaille.
Mais la contrepartie est également classique : . 60 % des entrepreneurs avouent être stressés. Ce stress s’explique notamment par la hausse des coûts de l’énergie et des charges et la la baisse du chiffre d’affaires. En troisième position, vient la charge de travail trop importante. Le besoin de financement semble être particulièrement stressant pour 43% des jeunes entrepreneurs (25-34 ans) contre 24 % sur l’ensemble des entrepreneurs interrogés.
Plus généralement, les principaux inconvénients au fait d’entreprendre sont l’absence de sécurité financière (65% des opinions) et le poids des charges et impôts (60 % des votes).
Quand on croise les données, 49 % des répondants déclarent être à la fois heureux et stressés.
Pas d’équilibre vie pro/vie perso
Les entrepreneurs travaillent en moyenne 46H par semaine, soit 6j/7. 43 % travaillent plus de 50H par semaine. Dans cette catégorie “grands travailleurs” sont sur-représentés : les dirigeants d’une entreprise individuelle (63 %) et les indépendants des secteurs de l’agriculture, l’industrie et la construction (53 %).
Près de 9 entrepreneurs sur 10 prennent moins de 5 semaines de vacances.
C’est notamment le cas pour les dirigeants d’entreprise individuelle (94 %). 33 % se disent stressés au moment de partir en vacances.
7 femmes sur 10 reprennent le travail avant la fin de leur congé maternité. Pour 34 % c’est même une semaine seulement après avoir accouché. 7 hommes sur 10 ne prennent pas du tout de congés paternité. 80 % ont pris moins d’une semaine à l’arrivée du bébé.
Au bilan, près de 9 entrepreneurs sur 10 n’ont pas l’intention de quitter l’entrepreneuriat pour redevenir salariés au cours des 12 prochains mois.
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