Si toutes les entreprises s’engagent dans la RSE, les TPE sont celles qui démontrent le plus d’authenticité, malgré les difficultés de temps et de moyen.
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La réponse aux enjeux sociaux et environnementaux demeure un moteur important pour 86% des dirigeants interrogés par la startup Vendredi, qui travaille sur l’engagement des entreprises, mais l’image de marque et la fidélisation client sont en tête des critères de motivation des Grands Groupes et ETI.
C’est l’aspect environnemental qui demeure la thématique N°1 des politiques RSE : 86% des entreprises interrogées affirment avoir déjà sensibilisé leurs salariés sur le sujet et +8% ont mis en place des actions d’intérêt général par rapport 2021. D’autre part, 73% auront réalisé leur bilan carbone au moins une fois avant la fin 2022 et 94% se fixent déjà des objectifs de réduction de GES notamment concernant les achats responsables, la mobilité durable ou encore l’écoconception.
Les entreprises s’engagent également de plus en plus pour l’intérêt général. En effet, 77% des entreprises répondantes ont déjà mis en place des actions d’engagement sociétal ou de philanthropie, contre 69% en 2021. Une augmentation significative liée entre autres à une actualité particulièrement impactante comme la guerre en Ukraine qui a suscité une vague de solidarité. Les collectes de matériel ou produits restent les actions solidaires les plus populaires : plus de la moitié des entreprises (55%) en ont réalisé.
Les poids des obligations légales
Mais le problème reste le manque de temps : 82 % des entreprises déclarent en manquer pour accélérer leur politique RSE. Deuxième souci, les moyens : 1 entreprise sur 3 déclare également n’avoir ni le budget et/ou ni l’équipe allouée. Enfin, le peu de motivation des salariés constitue également un frein.
Au total, les patrons sont des citoyens comme les autres, à l’écoute des problématiques environnementales et sociale, c’est une question qu’ils souhaitent traiter. Mais la difficulté de la vie quotidienne des entreprises ne leur permet pas de s’engager suffisamment dans cette voie. D’autre part, il n’est pas simple pour une TPE d’associer RSE et business, en misant sur l’image de marque, la fidélisation client, l’attractivité. Mais quand elle s’engage c’est par pure et authentique sensibilité face à l’urgence environnementale. C’est ainsi que parmi toutes les tailles d’entreprises, ce sont les TPE qui intègrent le plus la RSE dans leur stratégie et dans leurs organes de direction.
On ne retrouve pas forcément cette authenticité dans les grands groupes : chez eux, les obligations légales ont un véritable rôle d’incitation à la mise en place d’actions. En effet, elles sont le 2e vecteur le plus important pour 96% d’entre eux. En ce sens, 100% des grands groupes interrogés auront réalisé leur bilan carbone fin 2022 et 88% des entreprises concernées par l’obligation de mesurer leur 100% des grands groupes interrogés auront réalisé leur bilan carbone fin 2022 .
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