Le secteur de l'hôtellerie, de la restauration, des loisirs, de l'évènementiel, prend de plein fouet les nouvelles restrictions sanitaires, même si des mesures sont mises en place pour l'aider.
Depuis l’annonce des mesures sanitaires prises dans le cadre de la 5ème vague de l’épidémie de Covid-19, le secteur de l’hôtellerie – restauration connait de nouveeaux moments très difficiles, avec de très nombreuses annulations. La période de la fin d’année, avec les fêtes d’entreprises ou les réunions familiales aurait pu permettre aux entreprises de retrouver un peu de souffle après deux années difficiles. Mais « la perte de chiffre d’affaires est estimée à 50 % », annonce le Groupement National des Indépendants, qui donne les détails suivants : « 75 % des cafés, bar, brasseries, 84 % des restaurants, 85 % des hôtels, 78 % des foodtrucks et 96 % des traiteurs organisateurs de réceptions ont enregistré des annulations ».
« La profession, qui n’a pu travailler qu’au maximum 6 mois en 2021, subit un nouveau coup d’arrêt qui la plonge dans le plus grand désarroi », renchérit Roland Héguy, président confédéral UMIH. « Nous disons aussi aux Français de continuer à aller dans nos restaurants, dans nos discothèques et bowling, de conserver leurs réservations d’hôtel ou faire appel à une prestation traiteur ou d’évènementielle dans la perspective des fêtes de fin d’année. Nous sommes une profession responsable. Nous disposons d’un protocole sanitaire strict et de toute l’expérience qui va avec ! »
Les mesures de soutien
Un soutien spécifique a été annoncé pour les entreprises des secteurs de l’événementiel, des traiteurs, des agences de voyage et des entreprises de loisir indoor. Pour le mois de décembre, les entreprises les plus affectées par la situation sanitaire pourront bénéficier du dispositif « coûts fixes » dès lors qu’elles perdent plus de 50 % de leur chiffre d’affaires et qu’elles connaissent des pertes d’exploitation (EBE négatif). Ce dispositif compensera 90 % (70 % pour les entreprises de plus de 50 salariés) de la perte d’exploitation.
Le montant des aides perçues par les entreprises au titre du dispositif « coûts fixes » est plafonné à 12 millions d’euros par groupe sur toute la durée de la crise.
L’activité partielle avec un reste à charge nul est accessible à ces entreprises dès 65% de perte de chiffre d’affaires. Ces entreprises peuvent toujours bénéficier de certains dispositifs en place, notamment les prêts garantis par l’Etat, les plans d’apurement de dettes de cotisations sociales et le fonds de transition.
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