Les transactions d’entreprise à la hausse

La reprise d’entreprise a connu une bonne année 2022, mais le marché reste encore déséquilibré.

Le nombre de transactions intermédiées par le Groupe Michel Simond (réseau de franchise spécialiste de la transmission d’entreprise depuis 1997) a progressé de 17% en 2022. Les secteurs de l’hôtellerie et de la TPE sont ceux qui enregistrent les évolutions les plus significatives. Les transmissions d’entreprises : une dynamique retrouvée

Le prix médian des transactions intermédiées par le groupe a progressé de 3,8%. « Cette croissance s’explique par plusieurs facteurs : d’une part, les cédants ont repris confiance en 2022, en envisageant leur projet de cession sur les bases d’un exercice comptable n-1 réellement représentatif de leur activité. D’autre part, les conditions de financement début 2022 ont favorisé l’accès à la reprise des acquéreurs », explique Mélanie Aloui-Allamand, Directrice opérationnelle du Groupe.

Côté secteurs d’activité, on note une forte dynamique dans les cessions de cafés-hôtels-restaurants et des débits de tabac, environ 500 d’entre eux ont changé de propriétaire grâce au Groupe Michel Simond en 2022.

Des repreneurs prudents

La majorité des repreneurs (61%) a dépassé les 40 ans, et 51% possèdent déjà un passé de chef d’entreprise ou de commerçant. Quel que soit leur statut précédent, ces repreneurs jouent également la prudence en ce qui concerne le domaine d’activité choisi, puisque 63% travaillaient déjà dans le métier correspondant à l’affaire reprise. Dans la même logique, 53% choisissent une affaire implantée dans leur département de résidence, dont ils connaissent mieux les spécificités. Ces acquisitions se font au prix d’un endettement moyen de 322k€ pour un commerce, témoignant là encore du réalisme des acquéreurs.

Si les cédants, de leur côté, ont quasiment tous dépassé la quarantaine (92% d’entre eux), seuls 21% partent en retraite après la cession. 37% envisagent un changement d’activité, un chiffre qui atteint 43% dans les régions touristiques.

Moins de cédants

Cette vision dynamique de l’avenir s’explique aussi par le fait que les cédants restent beaucoup moins nombreux que les candidats à la reprise, et qu’ils ont donc pu choisir leur acquéreur : chaque mois, le Groupe Michel Simond enregistre 1000 demandes de reprises pour 600 nouveaux vendeurs. Le déséquilibre entre offre et demande s’avère particulièrement marquant pour les ventes d’entreprises. Au premier trimestre 2023, la conjoncture (augmentation des taux d’intérêt, inflation, crise ukrainienne persistante) a causé un léger ralentissement de l’activité : le volume des transactions a légèrement reculé. « Mais, avec une augmentation du volume de projets de cession de 2% sur la même période, nous restons extrêmement confiants sur l’avenir, affirme Mélanie Aloui-Allamand. La confiance est revenue, du côté des investisseurs comme de celui des vendeurs. L’envie de reprendre une entreprise reste extrêmement présente chez les Français ».

   

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