Les Français plébiscitent les commerces de proximité. Ils savent qu'ils sont l'élement essentiel du dynamisme des centres-villes.
Les entreprises de proximité, et en premier lieu les commerces, connaissent une hausse intéressante de leur activité au 2è trimestre 2021. Une hausse même très impressionnante pour le commerce alimentaire et l’hôtellerie restauration qui avaient subi de plein fouet les fermetures administratives en 2020. L’Union des entreprises de proximité (U2P) constate toutefois que le niveau d’activité global reste en baisse : -2,5 % au 1er semestre de cette année par rapport à la même période en 2019. « Les entreprises de proximité sont sur la voie de la reprise, estime le Président de l’U2P, Dominique Métayer, mais il faut continuer à accompagner celles qui restent pénalisées par les mesures de protection sanitaire. En parallèle, nous devons tous collectivement nous mettre à la tâche pour apporter de solides réponses aux difficultés de recrutement qui brident la croissance française ».
La Fédération des centres de gestion agrée constate que les poissonneries, les pâtisseries, les fromageries, les cavistes et les primeurs sont les métier ayant connu les plus fortes hausses de chiffre d’affaires depuis le début de l’année.
Des bonnes nouvelles sur un front plutôt sinistré, et pas seulement en raison de l’impact de la Covid. Le recul du commerce de centre-ville, notamment dans les villes moyennes, la baisse d’activité est constate et les fermetures se succèdent.
Pourtant, les Français semblent prendre conscience de tout l’intérêt de ce secteur d’activité. Le baromètre du centre-ville et des commerces (réalisé par Centre-Ville en Mouvement, en partenariat avec l’Institut CSA et Clear Channel) indique qu’aller faire ses achats dans un commerce de centre-ville s’apparente à un acte citoyen pour 90 % des Français. Notamment pour les boulangeries et les boucheries-charcuteries.
Et dans la même logique, le développement des zones commerciales périphériques est regardé d’un œil assez prudent : pour la moitié des personnes interrogées, il n’est pas nécessaire d’en construire d’autres et pour 30 % il est même utile qu’elles soient moins développées. Ce sont les habitants des communes périphériques qui marquent le plus d’intérêt pour ces zones commerciales, ce qui est logique en raison des déplacements qu’ils ont à effectuer. Toutefois, ils ne sont que 25 % dans ce cas.
Les Français aiment leur centre-ville et ils veulent avoir leur mot à dire. Ils sont deux sur trois à être préoccupés par le dynamisme de ce secteur et plus de trois sur quatre à vouloir être associés à la construction du centre-ville de demain. Et les terrasses de cafés sont le cœur de ce dynamisme : 87 % des Français les considèrent comme un élément de l’attractivité locale.
Ils sont presqu’un sur deux à estimer que les commerces de proximité contribuent à la modernisation des centres-villes et, pour 90 %, que ce doit être un objectif important à réaliser pour les municipalités en place. Ces centres-villes devraient-ils être connectés ? Oui pour la majorité des personnes interrogées qui souhaitent le Wifi gratuit dans la rue (48 %), une application portant sur les animations des commerces (37 %), une carte de fidélité centre-ville (33 %) ou encore des écrans digitaux donnant accès à plusieurs services dans la rue (29 %).
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