5 milliards d’euro sur quatre ans seront engagé dans la deuxième phase du programme Action cœur de ville, qui soutient l’attractivité et le dynamisme des villes moyennes et notamment de leurs commerces.
Le programme Action cœur de ville a pour ambition de dynamiser les centres des villes moyennes.
Il a concerné dans sa première phase (2017-2022) 234 villes, en engagé 5 milliards d’euros, prioritairement en faveur de l’attractivité des centres-villes. Plus de 6 500 actions ont été engagées, souvent avec des résultats favorables en termes de fréquentation.
Fort de ce succès, le programme entre désormais dans sa 2ème phase, jusqu’en 2026. Cinq milliards seront de nouveau engagés, autour des questions d’adaptation au changement climatique et de la promotion de la sobriété énergétique et foncière (lutte contre l’étalement urbain, renaturation, rénovation, traitement des friches…).
Si les interventions en centre-ville demeurent la priorité du programme, une attention sera également portée aux quartiers de gare et aux entrées de ville. En ce sens, le gouvernement a demandé aux préfets, en accord avec le maire, de suspendre davantage les projets d’installation de commerces en périphérie lorsque ces derniers sont préjudiciables à la revitalisation commerciale de leur centre-ville.
Restructuration des commerces
Ces actions seront menées dans une logique de cohérence avec la dynamisation du centre-ville et de renforcement de celui-ci. Une attention particulière sera portée à l’amélioration de l’habitat existant sur l’ensemble du territoire, particulièrement dans les quartiers de faubourgs ou les quartiers pavillonnaires.
Les actions sur les entrées de gare vont poursuivre des objectifs de diversification des usages, de requalification des espaces voire de renaturation, dans une logique de sobriété foncière et de décarbonisation des mobilités, via une politique cohérente concernant l’agglomération.
Depuis plus de 40 ans, les entrées de ville et d’agglomération ont été marquées par le développement soutenu de zones périphériques mono fonctionnelles, mal articulées entre elles et avec les centres-villes, et accordant une place prépondérante à la voiture. L’absence de vision d’aménagement d’ensemble, la faible optimisation foncière et l’artificialisation des sols ont largement transformé la physionomie des périphéries urbaines et eu un fort impact sur les centralités des villes moyennes et autres. Le nouveau dispositif poursuivra 4 objectifs : Favoriser la sobriété foncière et réduire l’artificialisation des sols ; Améliorer la qualité architecturale, urbaine et paysagère ; Anticiper les évolutions du secteur commercial et des modes de consommation ; Démontrer le recyclage possible des entrées de ville.
Parmi les autres sujets qui pourront être abordés lors des quatre prochaines années, la production de logements et la rénovation du parc existant, la restructuration des commerces de proximité, la logistique urbaine durable, l’accompagnement au vieillissement de la population, le retraitement des friches…
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