Des aides pour acheter un vélo

Bonus écologique, prime à la conversion, le vélo bénéficie de soutien pour accroître la pratique.

Dans un contexte de hausse des prix de l’énergie, le Gouvernement accentue son soutien à l’achat de cycles mécaniques et électriques et encourage la pratique du vélo, qui constitue un mode de transport plus propre et plus économique.

Un récent décret prévoit en ce sens le renforcement du bonus écologique et de la prime à la conversion pour l’acquisition d’un vélo.

Le bonus écologique pour l’acquisition d’un vélo neuf atteint ainsi jusqu’à 400 € et il n’est plus nécessaire d’avoir bénéficié d’une aide locale au titre du même vélo pour en bénéficier.

Le montant du bonus est également augmenté jusqu’à 2 000 € pour l’acquisition d’un vélo cargo, d’un vélo pliant, d’un vélo adapté aux personnes en situation de handicap - à assistance électrique ou non -, ou d’une remorque électrique pour vélo.

De plus, les personnes en situation de handicap, quel que soit leur niveau de revenu, sont désormais éligibles au bonus, qui était jusqu’à présent attribué uniquement sous condition de ressources.

Le montant de la prime à la conversion, accordée pour l’achat d’un vélo à assistance électrique neuf ou d’occasion en échange de la mise au rebut d’un véhicule polluant, est augmenté jusqu’à 3 000 €. Dans les zones à faibles émissions, l’Etat accorde une prime supplémentaire jusqu’à 1 000 € à condition d’avoir bénéficié d’une aide locale pour le même vélo.

Enfin, le bénéfice de la prime à la conversion est également élargi au sein des familles. Considérant qu’il peut convenir, pour remplacer un même véhicule, d’acquérir plusieurs vélos, la mise au rebut d’un véhicule polluant donne désormais droit à l’attribution d’une prime à la conversion pour l’achat d’un vélo par personne dans le foyer.

Objectif 9 %

Ces aides sont cumulables entre elles et avec d’éventuelles aides locales, et sont en vigueur du 15 août au 31 décembre 2022.

Ces mesures s’inscrivent dans le cadre du plan vélo qui a pour objectif de multiplier par trois l’usage du vélo, pour atteindre 9 % des déplacements en 2024, année des Jeux olympiques.

La place du vélo est encore modeste en France Entre les années 1970 et les années 2000, le vélo est passé du statut de mode de déplacement (10 % des trajets domicile-travail dans les années 1970) à celui, en premier lieu, d’activité de loisir ou de pratique sportive. Si depuis la fin des années 1990 l’usage du vélo connaît un regain d’intérêt, sa part dans les déplacements reste très faible, environ 3 % à l’échelle nationale. Elle positionne la France au 25ᵉ rang dans l’Union Européenne où l’usage du vélo dépasse les 7 %.

Seuls 2 % des actifs utilisent le vélo pour se rendre sur leur lieu de travail, les déplacements domicile travail étant souvent plus longs que les autres déplacements quotidiens. La voiture conserve une place prépondérante dans les trajets domicile-travail, même pour des distances inférieures à 5 km, pourtant souvent bien plus pertinentes à vélo. En France, le dynamisme que connaît la pratique du vélo reste cantonné aux centres-villes de certaines grandes agglomérations où la part modale dépasse parfois les 10 % (Strasbourg, Bordeaux, Grenoble…)

   

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