Arnaques, escroqueries, fraudes… entrepreneurs, soyez vigilants !

Demandes frauduleuses, usurpation d'identité, faux courriels ou courriers...vous pensez que seuls les particuliers sont la cible de tentatives d'escroquerie ? Détrompez-vous ! De nombreuses pratiques frauduleuses, notamment celles qui consistent à usurper l'identité de l'administration, touchent également les entreprises. On vous rappelle à quoi vous devez faire attention pour vous prémunir contre ce type d'arnaques !

Il existe de nombreuses tentatives d'escroquerie, mais beaucoup d'entre elles consistent à vous faire des demandes en usurpant l'identité d'une administration. Tous les services peuvent être concernés par ces usurpations, mais généralement c'est l’identité de la Direction générale des finances publiques (DGFiP) ainsi que de ses services régionaux, qui est particulièrement utilisée par les fraudeurs.

Plus concrètement, des demandes par courriels ou courriers, faisant référence à des articles du code général des impôts,  parfois accompagnées de faux formulaires en pièce jointe et de fausses signatures, usurpent l’identité et les adresses électroniques de la DGFiP.

L'objectif ? Vous faire communiquer à votre insu des informations sensibles et vous soutirer de l'argent.

Depuis quelques semaines il a ainsi été constaté une vague de tentatives d'escroqueries par courriel ou par téléphone usurpant les adresses électroniques et l'identité d'agents de la DGFiP. Ces tentatives d'escroquerie visent particulièrement les entreprises.
Ce phénomène n'est pas nouveau, il revient par vagues, et il arrive régulièrement que des agents de la DGFIP -ou de grandes entreprises privées, de fourniture d'énergie, de téléphonie ou autres- soient victimes d'usurpation d'identité.


Un certain nombre de ces tentatives d'escroquerie usurpent l'identité du directeur général adjoint des Finances publiques, Antoine Magnant, selon différents procédés : courriels adressant un courrier en son nom ou encore appels téléphoniques de personnes se présentant sous son identité.


Soyez très vigilants quant au contenu des messages que vous recevez en étant notamment attentifs à tous les signes et détails qui peuvent révéler qu'il s'agit d'un message frauduleux : fautes d'orthographe ou de syntaxe, demandes d'informations détaillées sur l'entreprise ou de ses coordonnées bancaires, etc.


En l'espèce, le faux suffixe d'adresse mél utilisé et associé au nom du directeur général adjoint, antoine.magnant@dgfip-info-gouv.comdoit alerter. Les adresses DGFiP authentiques ont le suffixe suivant : dgfip.finances.gouv.fr.

En cas de doute, ne répondez pas à ces messages s'ils ne proviennent pas de l'adresse électronique de votre service des impôts des entreprises (SIE) que vous pouvez retrouver sur vos avis ou sur notre page contact sur le site impots.gouv.fr.


Certaines tentatives d'escroquerie par téléphone recourent à la technique du "spoofing" qui permet de faire apparaître un autre numéro de téléphone que celui réellement utilisé par l'émetteur de l'appel, en l'espèce, celui de la DGFIP (0140040404), ce qui permet de tromper la vigilance du destinataire de l'appel.
 

La DGFiP reporte également que beaucoup d'entreprises reçoivent également des demandes de règlement de factures soi-disant non payées de leurs principaux clients, français et européens, qui règlent habituellement leurs prestations par virements SEPA. Si vous recevez ce type de message, soyez donc particulièrement vigilant, il s'agit très probablement d'une arnaque !

D'autres types d'arnaques existent. Par exemple, la Douane signale l'existence de sites frauduleux se faisant passer pour un service d'accompagnement à la demande d'enregistrement de numéro EORI. Ces sites vous proposent d'effectuer les démarches à votre place, mais en réalité après avoir payé, le service n'est pas rendu et vous n'avez plus aucune possibilité d'entrer en contact avec votre interlocuteur. Pourtant, solliciter un numéro EORI est une démarche simple et gratuite. Derrière ces « annonces » à l'apparence légale sur les moteurs de recherches, se cachent des escrocs.

La demande de numéro EORI s'effectue via le service en ligne SOPRANO EORI. Ce service vise à vous offrir la possibilité de demander une demande d’octroi de numéro EORI, de la modifier, ou de consulter vos demandes en cours, et ce, de manière totalement dématérialisée.

Si vous pensez avoir été victime d’une escroquerie

(Plateforme d’Harmonisation, d’Analyse de Recoupement et d’Orientation des Signalements). Des policiers et gendarmes affectés à la plateforme PHAROS vérifient que les contenus et comportements signalés constituent bien une infraction à la loi française.

Comment faire pour repérer une tentative d'escroquerie ?

De nombreux indices doivent vous mettre sur la piste d'une éventuellement tentative de fraude. Soyez particulièrement attentif au contenu des messages. Certaines choses doivent vous alerter, par exemple :

  • les fautes d'orthographe ou de syntaxe
  • les demandes d'informations détaillées sur l'entreprise ou ses coordonnées bancaires
  • un interlocuteur ou une forme de demande inhabituels (adresse de messagerie très proche de l'adresse habituelle mais néanmoins différente)
  • les fausses adresses courriel (par exemple, toutes les adresses  de la DGFiP authentiques contiennent le suffixe @dgfip.finances.gouv.fr...toute autre dénomination doit donc vous alerter).

À savoir

  • Sachez également que ces messages imitent très souvent le style et le visuel des messages officiels, en faisant notamment figurer l’entête ou à la signature de la DGFiP ou du ministère de l’Économie, des Finances et de la Relance.
  • Ces pratiques frauduleuses ne se limitent pas à des usurpations de l'identité de l'administration fiscale mais touchent d'autres secteurs comme les banques, les assurances, ou encore les distributeurs d'énergie.

Que faire en cas de doute ?

Ne répondez pas !

 

En cas de doute sur un message, surtout si celui-ci ne provient pas de l'adresse électronique de vos interlocuteurs habituels (notamment du service des impôts des entreprises (SIE) dont vous dépendez), adoptez la conduite suivante :

  • ne répondez pas
  • ne cliquez pas sur les éventuels liens à l'intérieur du message (ils peuvent vous rediriger vers un faux site)
  • supprimez le message de votre boîte aux lettres.

 

Signalez la tentative d'escroquerie

 

En cas de doute sur l’identité de l’expéditeur d’un courrier électronique (ou même postal) portant l'en-tête ou la signature d'une administration, ou bien pour signaler une tentative d'escroquerie, contactez le portail des pouvoirs publics : « internet-signalement.gouv.fr ». Vous pouvez également passer par le téléphone, via le numéro vert gratuit : 0 805 805 817.

Vous pouvez également contacter directement votre Centre des Finances publiques, lorsque le message porte un en-tête de l'administration fiscale, dont le numéro de téléphone figure sur vos documents officiels (avis ou déclarations d'impôts...).

 

Les bons réflexes

 

Plus généralement, il vous est conseillé d'adopter quelques bons réflexes de prudence au quotidien pour vous prémunir au maximum de tentatives frauduleuses :

  • Si un message suspect est envoyé de la part d'un interlocuteur habituel, contactez-le directement avec les coordonnées que vous utilisez habituellement.
  • Ne cédez pas à la pression et à l'urgence souvent invoquées dans les tentatives d'arnaques. Prenez toujours le temps d'analyser les messages qui vous paraissent suspects avant de répondre.
  • D'une manière générale ne divulguez jamais à l'extérieur des informations sur l'organisation de l'entreprise.
  • Diffusez en interne les alertes sur les arnaques, notamment celles transmises par les fournisseurs, et sensibilisez vos employés aux différents risques d'escroquerie.
  • Instaurez des procédures de vérification complémentaires (pour les paiements internationaux notamment).
  • Si vous avez été victime d'une escroquerie, bloquez immédiatement les coordonnées bancaires frauduleuses et identifiez les paiements déjà réalisés, à venir ou en instance, pour effectuer les rejets et blocages nécessaires.

 

 

Signalez la tentative d'escroquerie

 

En cas de doute sur l’identité de l’expéditeur d’un courrier électronique (ou même postal) portant l'en-tête ou la signature d'une administration, ou bien pour signaler une tentative d'escroquerie, contactez le portail des pouvoirs publics : « internet-signalement.gouv.fr ». Vous pouvez également passer par le téléphone, via le numéro vert gratuit : 0 805 805 817.

Vous pouvez également contacter directement votre Centre des Finances publiques, lorsque le message porte un en-tête de l'administration fiscale, dont le numéro de téléphone figure sur vos documents officiels (avis ou déclarations d'impôts...).

 

Les bons réflexes

 

Plus généralement, il vous est conseillé d'adopter quelques bons réflexes de prudence au quotidien pour vous prémunir au maximum de tentatives frauduleuses :

  • Si un message suspect est envoyé de la part d'un interlocuteur habituel, contactez-le directement avec les coordonnées que vous utilisez habituellement.
  • Ne cédez pas à la pression et à l'urgence souvent invoquées dans les tentatives d'arnaques. Prenez toujours le temps d'analyser les messages qui vous paraissent suspects avant de répondre.
  • D'une manière générale ne divulguez jamais à l'extérieur des informations sur l'organisation de l'entreprise.
  • Diffusez en interne les alertes sur les arnaques, notamment celles transmises par les fournisseurs, et sensibilisez vos employés aux différents risques d'escroquerie.
  • Instaurez des procédures de vérification complémentaires (pour les paiements internationaux notamment).
  • Si vous avez été victime d'une escroquerie, bloquez immédiatement les coordonnées bancaires frauduleuses et identifiez les paiements déjà réalisés, à venir ou en instance, pour effectuer les rejets et blocages nécessaires.

 

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